StickyLa féodalité dans tous ses ÉtatsSymptômes : La nouvelle féodalité

La féodalité dans tous ses Etats

La solution à la crise politique et sociétale que nous traversons ne viendra ni du remplacement d’un parti par un autre, ni du changement des individus qui les composent.

Regardons l’histoire, ne serait-ce que récente, et tirons-en les conséquences. La démocratie marche sur la tête, l’incompétence, les trahisons, les retournements de veste fleurissent à tous les niveaux. Politicien est devenu un métier dans lequel on fait carrière pour son propre compte au détriment du bien commun.

Allons plus loin et posons objectivement la question: à quoi servent les « représentants de la nation », ou plutôt les représentants des partis politiques auxquels ils doivent leur investiture, donc leur place, donc leurs revenus?

La réponse vient du constat établi plus haut: à pas grand-chose. L’essentiel pour beaucoup est de se faire voir à l’Assemblée pour y brasser de l’air dans des joutes oratoires médiatico-pathétiques… quand ils y sont présents, toutefois, car les rangées sont souvent vides d’occupants qui ont pourtant été élus pour… siéger.

Les électeurs sont donc « représentés » par des députés fantômes, supposés compétents en toute matière puisqu’ils votent sur tout, dépositaires d’une sorte de science infuse conférée par les vertus magiques du suffrage universel.

Nous nageons en pleine paranormalité!

Ainsi se justifie un coquet salaire mensuel auquel s’ajoutent la retraite et les avantages en nature.

La facture est lourde pour un total de près de 1000 « représentants de la Nation » nourris aux frais de la princesse, ce qui fait cher, Assemblée dite Nationale et Sénat réunis pour de simples chambres d’enregistrement.

Par ici la monnaie

Le « peuple souverain » doit-il continuer longtemps à se faire prendre pour ce qu’il n’est pas?

Car le peuple est en principe souverain, on nous le répète assez. On lui soutire son bulletin de vote à grands coups de flatteries. Toujours trompée sous prétexte d’être représentée, la masse des électeurs tient le pied de l’échelle des élus et assure leur subsistance.

Ainsi soutenus, arrivés au sommet, les politiciens prennent le bâtiment de l’État d’assaut et jettent par la fenêtre les anciens locataires. À eux la bonne soupe: avancements, décorations, places d’administrateurs, présidences de sociétés anonymes et, le mieux: ministères. Tous en rêvent!

Et comme – le répétera-t-on jamais assez – ils sont bons à tout, ils peuvent changer de poste sans le moindre souci. Ce que nous avons constaté pour le député lambda atteint des sommets pour le politicien membre du gouvernement. Leur polyvalence aurait de quoi faire rêver le plus habile des prestidigitateurs.

Ministre du budget un jour, des sports le lendemain! Ministre de l’intérieur hier, des finances aujourd’hui!

C’est magique! C’est divin!

Des ministres administrés

C’est certainement en constatant cette omnipotence qu’est né le terme « élite » pour désigner les membres de cette caste sacerdotale auxquels nous devons la fameuse dette abyssale dont chacun d’entre nous et de nos enfants se doit d’assurer le remboursement sans mot dire.

Comment voulez-vous qu’un système basé sur un tel merdier fonctionne? Personne n’est en mesure de passer d’un poste à un autre sans la moindre formation! La réalité est que ces gens font de la figuration, les ministres étant « doublés » par des conseillers totalement inconnus, intégralement dévoués au roi président et chargés d’exécuter son bon vouloir.

L’infantilisation de l’entité fiscale

L’édifice sur lequel repose la démocratie est instable. Le lien entre les gouvernés et ceux qui les gouvernent est des plus ténus et des plus aléatoires. Nous avons certes le droit relatif – et de plus en plus remis en cause – de nous exprimer, mais cela est-il suffisant pour pouvoir affirmer que nous sommes libres et égaux?

Il est permis d’en douter car si, selon la formule de Coluche, dans une dictature c’est « ferme ta gueule », il ne faut pas oublier que dans une démocratie, cela se traduit par « cause toujours »!

En d’autres termes, le citoyen, flatté par les institutions qui lui donnent l’illusion qu’il est au centre du jeu, est infantilisé jusque dans le moindre de ses actes.

Soumis aux réglementations les plus ubuesques, l’assujetti mo­derne a-t-il quoi que ce soit à envier aux sujets des anciennes mo­nar­chies?

Les temps ont certes changé et les mœurs évolué, mais la relation gouvernant / gouverné est restée figée et n’a pas suivi la marche de l’évolution. Reconnaissons que passer de l’état de sujet à celui d’assujetti représente un bond en avant des plus relatif.

L’anarchie d’en haut

Poursuivons en observant comment dysfonctionne notre système collectif. Nous allons voir que, du système féodal dénoncé plus haut, découle une anarchie fonctionnelle particulièrement gratinée.

« Pour qu’une automobile rende service, écrit Jacques Weiss, il faut qu’elle ait un moteur, un frein et un conducteur. Il en est de même pour les États contemporains. Ils ont bien un moteur, constitué par les forces économiques, mais ils n’ont pas de frein national ou international et encore moins de conducteurs, c’est-à-dire de guides intellectuels et spirituels ayant autorité pour enseigner les peuples.

Dès lors, le char du gouvernement tombe naturellement dans le fossé à chaque tournant. Des efforts prodigieux sont faits pour le remettre d’aplomb et, quelques mois ou quelques années plus tard, il est de nouveau embourbé. »

Au sein de cette anarchie, de cette absence de principes, on ne peut rien bâtir politiquement de bon et de durable d’autant que les politiciens, au hasard des résultats électoraux, ont pour fâcheuse habitude de défaire ce que leurs prédécesseurs ont réalisé, non pour améliorer mais, le plus souvent, pour chambouler.

Nous l’avons tous constaté et nous en avons payé les conséquences au cours des années qui viennent de s’écouler: tricotage et détricotage aux frais de la princesse sont les deux mamelles de l’alternance…

Une féodalité bien enracinée

Cet ouvrage n’est pas le premier à souligner que le monde moderne est empreint de féodalité. Le fait a souvent été constaté et dénoncé, mais la définition constitutive de cette féodalité n’a jamais, à ma connaissance, véritablement été exposée.

Absence de structures fonctionnelles

Certains ont fait résider la féodalité contemporaine dans la concentration de la main-d’œuvre au service de la technique, des besoins industriels, du « grand capital » – pour reprendre une expression aujourd’hui désuète – ou de la mondialisation, responsable, pour beaucoup, de tous les maux.

D’autres ont dénoncé la concentration ou la mobilisation des capitaux par les détenteurs de biens financiers et les institutions de crédit, ou encore par ceux qui accumulent une fortune gagnée en bourse pendant que la multitude trime pour gagner péniblement de quoi subsister.

Paradoxalement, ce que l’on reproche à l’industrie ou à l’organisation du crédit est le contraire du vrai caractère de la féodalité.

Dans ce domaine, comme dans tant d’autres, les penseurs des deux derniers siècles ont poursuivi l’erreur des métaphysiciens et des idéologues du xviiie siècle.

La féodalité ne consiste pas dans la puissance intensive ni extensive de quelque pouvoir particulier que ce soit, mais uniquement dans l’absence de liens communs, d’obligations réciproques, de transaction et d’arbitrage entre ces pouvoirs, quels qu’ils soient.

Prenons cinq mille abeilles, mettons-les toutes ensemble dans une pièce. Elles n’y formeront pas une ruche et mourront, car, dans ces conditions, elles resteront dispersées, sans organisme fonctionnel central auquel elles pourraient s’agréger.

Il en va de même pour ces bestioles intelligentes appelées « êtres humains », lorsqu’elles sont mises en vrac sans structures sociales et uniquement dotées d’un unique bulletin de vote dont elles se servent au hasard de leurs élans passionnels!

C’est encore plus criant de vérité quand on les met dans la rue revêtus d’un gilet jaune fluoet que les gouvernants ont le culot de leur demander qui les représente, eux qui, depuis la Révolution, sont considérés comme des grains de sable!

Les sociétés, tant animales qu’humaines, ne peuvent vivre sans symbiose fonctionnelle, faute de quoi elles tombent sous le règne de l’anarchie et de la féodalité.

De simples données purement physiologiques expliquent aisément pourquoi la féodalité règne en France et dans les sociétés occidentales depuis plusieurs siècles.

La féodalité réside, nous l’avons vu, dans l’État politique. Mais elle réside également et consécutivement dans l’organisation sociale tout entière.

Dans tous ces domaines, l’observation révèle l’absence d’organes synthétiques établissant l’union des intérêts communs pour un développement collectif harmonieux.

Au sein de l’État…

On débusque la féodalité dans l’État politique jusqu’au cœur de chaque ministère.

Beaucoup de critiques s’élèvent contre l’inertie des administrations. Or, c’est oublier qu’elles ont pour caractère spécifique d’être inertes, faute de quoi elles échappent – et cela arrive plus souvent qu’on ne le voudrait – au contrôle de ceux qui sont chargés de les diriger.

Le caractère féodal des ministères ne vient pas de l’inertie de leur administration, mais de l’absence d’une institution synthétique qui rassemble les différents services, non pas féodalement dans la seule personne du ministre, mais fonctionnellement.

Or, on ne trouve cet organe de synthèse dans aucun ministère.

De la sorte, les différents services, incapables de se porter un mutuel secours, languissent sous un régime féodal commun. Le ministre lui-même n’a plus qu’à se laisser mener par des services dont le devoir et le caractère statique sont de ne rien mener du tout, mais simplement de gérer les affaires courantes sans pouvoir prendre d’initiative constructive à plus ou moins long terme.

Pour conjurer cette féodalité moderne autrement que par des mesures drastiques – lesquelles ne feraient que comprimer ces éléments féodaux sans les réassocier entre eux –, il apparaît qu’une réorganisation s’avère indispensable.

L’impuissance sociale du pouvoir. Des lois qui s’empilent… et après?

Tous les états-majors des partis, qu’ils soient de droite, de gauche ou d’extrême centre qui ont été « aux affaires », ont tous constaté cette inéluctable vérité qu’est l’impuissance sociale du pouvoir.

Paradoxalement, la masse des électeurs croit encore que ce n’est que du gouvernement que peut lui venir, par des équipes neuves menant une ligne politique adaptée à leurs aspirations, le moindre salut collectif!

En deux siècles, on a voté par exemple des quantités de lois relatives à l’éducation nationale, aux cultes, à la presse, sans jamais considérer, en tant que corps électoral, les enseignants et les diplômés, les religieux et les fidèles, les journalistes et même leurs lecteurs. On n’a jamais songé à leur demander de s’étudier eux-mêmes et d’apporter directement leur contribution aux lois qui les concernent.

On a entendu les représentants « les plus autorisés » de ces catégories sociales s’exprimer dans le désordre le plus complet et sans avoir pu former un collège électoral librement élu et des commissions déléguées auprès du pouvoir législatif.

On aura beau jeu de dire après cela que ces catégories sociales sont impossibles à réformer!

On a légiféré sur la magistrature, l’armée, la marine, signé des traités de paix ou des armistices, des crédits de guerre… Mais les magistrats, les militaires, les marins, les diplomates, qu’ils soient en activité ou en retraite, n’ont jamais été considérés comme l’état-major d’un collège électoral populaire.

Toutes ces personnes, riches d’expérience, ne sont jamais consultées. Elles sont même sommées de se taire au nom de la raison d’État, bâillonnées par l’ « obligation de réserve » dans laquelle on les maintient pour mieux les stériliser…

La liste est longue des cas où les législateurs se passent de l’avis des acteurs concernés. L’économie bien sûr n’y échappe pas. Elle a fait un bond prodigieux au cours des deux derniers siècles. Mais elle a été traitée de façon abstraite, tout comme les domaines précédents. Qu’il s’agisse des lois de finances et des budgets, des créations d’infrastructures de transport – routes, autoroutes, chemins de fer, aéroports – des tarifs ou des traités de commerce concernant les agriculteurs, les commerçants, les industriels, les artisans. Car la finance, l’agriculture, l’industrie, le commerce ou la main-d’œuvre ne sont pas considérés comme une entité électorale.

Il n’y a pas de synthèse émanant des principaux concernés: Rien que des directives et des circulaires émises par de vagues hauts fonctionnaires, énarques pour la plupart, formés dans le même moule et débitant les mêmes formules creuses pour faire avaler leurs pilules.

Reste tout au plus, pour les grains de sable et autres entités fiscales que nous sommes, le droit de s’exprimer dans le vide ou celui de faire la démonstration de notre colère dans des manifestations exutoires quand la coupe déborde, au risque de se faire éborgner par les spadassins d’un pouvoir aux abois.

Tous les gouvernements politiques ont suivi les errements de la tradition essentiellement politique en ne prenant en compte que l’exercice de l’État au détriment de la vie sociale sur laquelle ils prospèrent. Tous ont négligé le contrepoids social et n’ont considéré la finance, l’agriculture, l’industrie, le commerce, la main-d’œuvre que sous son aspect exclusivement fiscal.

Les trois aspects majeurs de la féodalité

1. Féodalité et anarchie intellectuelle

L’anarchie intellectuelle contemporaine constitue la première de toutes nos féodalités. Elle comprend autant de clivages rivaux et antagonistes qu’il existe de langues, de cultes, d’enseignements et de courant philosophiques.

Catholiques, protestants, universitaires, francs-maçons, musulmans, juifs, athées, sans oublier les multiples minorités culturelles ou spirituelles, baignent dans ce climat de division et d’incompréhension mutuelle. Or, il n’y a pas lieu qu’ils se jettent réciproquement la pierre, puisque ces pierres sont précisément les bornes de l’État féodal ou anarchique dans lequel nous nous débattons tant bien que mal.

2. Féodalité politique et juridique

La seconde catégorie de féodalité trouve son fondement dans la division de nos partis politiques et de leurs états-majors. Elle réside également dans le système parlementaire supposé représenter l’opinion des gouvernés.

3. Féodalité et anarchie économique

La troisième espèce de féodalité réside dans l’anarchie de notre système économique.

De la même manière, il souffre de l’absence d’une institution synthétique, librement élue, où les différentes facultés de l’économie soient également représentées.

Là encore, c’est son état général qui est féodal, et non son état particulier. Il est naturel que chacun des composants économiques tire la couverture et revendique ses propres intérêts. Ce qui n’est pas normal, c’est que l’intérêt général du peuple et de la nation n’ait pas, en cette matière, d’organe synthétique où la médiation, les transactions et les arbitrages, puisse s’effectuer afin d’aboutir à la balance de tous leurs intérêts communs.

Ajouter de l’anarchie à l’anarchie?

Face à un foutoir de cette ampleur, la réaction commune consiste à vouloir tout mettre par terre, à renverser la table et à jeter les politiciens à la benne.

C’est le fondement émotionnel de l’antipolitique.

Le problème, nous venons d’en avoir un aperçu, c’est que si l’on remplace les politiciens par d’autres, on apporte certes un vent de fraîcheur et de renouveau, mais on ne change rien au fond du problème. On change de général mais on n’arrête pas la guerre.

Certains voudraient en finir avec la cinquième république et passer à la sixième. Cela changera-t-il quelque chose à l’incompétence de ceux qui sont censés nous diriger? Bien sûr que non. Ils resteront toujours les vassaux des formations auxquelles ils appartiennent.

Et, dans ce maelstrom, la confusion s’ajoute à la confusion jusqu’à atteindre des délires imaginatifs qui laissent pantois. Certains suggèrent, par exemple, de réduire la durée des mandats. C’est louable. Être politicien ne serait plus un métier à temps complet mais une fonction citoyenne. Excellent! Mais quid de la compétence acquise durant le mandat? La non-professionnalisation du politicien le rendra-t-elle plus compétent pour autant? On peut en douter.

On a élu récemment une assemblée de députés godillots parmi lesquels figurait un nombre impressionnant de néophytes. Qu’ont-ils apporté comme renouveau à nos chères institutions? Rien.

Pour remédier à ces évidents manquements, certains ont repris à leur compte l’idée fabuleuse, inspirée de la Grèce ancienne, de recourir au tirage au sort pour désigner les élus.

Voilà un projet plein de surprises potentielles… L’idée est géniale car elle institutionnalise l’incompétence en la hissant à son potentiel maximum. Avec un tel système, les choses seraient au moins claires. Mais le hasard du tirage au sort est-il susceptible de créer de la compétence? Pas sûr.

En Italie, Le mouvement 5 étoiles (M5S), appelé à se planter si ce n’est déjà fait au moment où vous lisez ces lignes, en arrive à envisager une démocratie où tout se déciderait par de simples consultations sur le Net. Une démocratie électronique en quelque sorte régie par le « clic » citoyen. Il y a derrière cela une idée intéressante car elle pourrait effectivement permettre au citoyen de s’exprimer de manière libre, directe et d’en finir avec le système du chèque en blanc. Encore faut-il résoudre le problème de base qui est celui de la relation gouvernants / gouvernés.

Pour que cela puisse fonctionner, il faudrait, semble-t-il, sortir du cadre, cesser de penser en termes de pouvoir et laisser les compétences s’exprimer en lieu et place du passionnel et de l’amateurisme.

Dans notre pays, le serpent de mer resurgit lors de chaque consultation électorale: Des voix s’élèvent pour que les bulletins blancs soient pris en compte. L’idée est louable car si une telle révolution – et dans le système figé actuel c’en serait une! – entrait en vigueur, on pourrait assister à un emballement de ce mode d’expression. Cela montrerait plus clairement encore le dédain qu’éprouvent les entités fiscales pour le système oligarchique. Mais ce ne serait qu’un pis-aller qui ne comporte en soi aucune mesure de réforme profonde. Nous assisterions à l’institutionnalisation du dépit collectif, une raison de plus pour les désespérés de la démocratie de se jeter dans le canal…

Tout cela paraît bien dérisoire.

À la suite de Saint-Yves d’Alveydre, je suggère une autre voie qui consiste à sortir du cercle vicieux de la politique pure, c’est-à-dire du règlement de la vie collective uniquement par l’interaction du législatif, de l’exécutif et du judiciaire ou par la prise du pouvoir par une frange quelconque de la population représentée par un parti, fut-il animé des meilleures intentions du monde.

Ce nouveau paradigme consiste à remettre le gouverné au centre du jeu et à lui rendre la part de souveraineté que le suffrage universel, tel que nous le pratiquons actuellement, lui a soustrait. C’est la pierre angulaire de tout le reste de cet ouvrage: Tant que l’électorat restera individuel, tant que le gouverné ne disposera que d’un seul bulletin de vote à tout faire, il y aura autant de genres de féodalité qu’il manque de pouvoirs sociaux.

Il est temps, pour le citoyen assujetti, pour l’entité fiscale, de reprendre en main sa souveraineté. Que cesse la comédie du chèque en blanc pour que l’individu, aussi humble soit-il, retrouve son importance en exerçant pleinement sa compétence de manière responsable.

Avant d’exposer les fondements du programme de réforme original, révolutionnaire et pacifique qu’est la synarchie, je pense utile, maintenant que nous avons étudié de manière synthétique les symptômes de nos troubles collectifs, de nous attacher aux causes profondes du dysfonctionnement de nos institutions politiques.

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Jean-Michel Grandsire

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